L'INTERVIEW |
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Saison 2012/2013 |
- Istvan Redei: une expérience précieuse -
Après une expérience en D1 espagnole au Pays basque, le Hongrois Istvan Redei a replongé cet été dans une
nouvelle aventure à l’étranger. Et c’est à Dijon qu’il a posé ses valises.
Difficile de passer à côté d’Istvan Redei, quand vous assistez à l’entraînement du DBHB. L’arrière hongrois,
arrivé cet été de Tatabanya, vous toise de son mètre quatre-vingt-seize, avec un calme étonnant. S’il a
longtemps exercé ses talents de buteur dans son pays natal (7 ans en première division avec le club de Debrecen),
il choisit de rejoindre l’Espagne en juin 2009, pour porter les couleurs du club basque de l’Arrate Eibar
(ville située entre Bilbao et San Sebastian). Un passage en première division espagnole, où il va côtoyer les
cadors européens, pendant une année et demie.
- « C’est un beau souvenir », avoue-t-il.
- « La Liga Asobal a un très bon niveau et je m’y sentais bien. mais la crise est passée par là, et à un moment,
les salaires n’ont plus été versés. »
Une montée en puissance
Blessé, il choisit de quitter l’Espagne en décembre 2010 pour retourner en Hongrie, où il s’engage avec le club
de Tatabanya, avec qui il disputera la coupe EHF lors de la saison 2011-2012.
Suite à des problèmes contractuels avec son club à la fin de la saison, il répond favorablement à l’approche du
club dijonnais et découvre un nouveau pays et une nouvelle langue.
- « Je me sens bien maintenant », reprend l’arrière hongrois.
- « Au début, je n’étais pas satisfait de mon jeu, je pensais pouvoir mieux faire, marquer plus de buts, mais
je n’y arrivais pas. »
Mais avec quelques réglages, la mécanique s’est mise en place, et l’arrière hongrois a marqué 22 buts lors de
ses trois derniers matches.
- « Depuis deux mois, tout le monde sait mieux comment joue l’autre, il y a plus de communication, de
concentration, l’équipe est plus compacte. Par exemple, quand je pense à une passe ou que Momo (Kiour) veut la
balle, on le sent d’instinct. »
De quoi voir l’avenir avec appétit.
- « On a envie de finir à la meilleure place », relance Istvan Redei,
- « mais j’ai vu lors des 13 premières journées, que le championnat était très difficile. On peut battre Nîmes,
et perdre contre Semur. »