L'INTERVIEW |
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Saison 2012/2013 |
- Miroslav Rac : Une expérience multiple -
Arrivé cet été de Nancy après six années en Lorraine, Miroslav Rac a déjà un carnet de voyage bien rempli.
Rencontre.
Paris, Nancy, Tunis, Dijon. Quatre villes, mais aussi quatre morceaux de l’histoire humaine, puis sportive de
Miroslav Rac. L’ailier dijonnais, aujourd’hui âgé de 25 ans, a certes le goût des voyages, mais il a aussi vogué
au gré des expériences de son père entraîneur de handball, Sandor Rac (il dirige actuellement l’équipe féminine
de Metz).
Deux ans en Tunisie
Dans ses premières années à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à deux pas du parc des Princes et de
Roland-Garros, il tâtera bien de la petite balle jaune, mais quand il part pour Nancy à l’âge de dix ans, il réduira
son choix aux sports collectifs, hésitant encore entre basket et handball.
- « Au bout d’un moment, le basket m’a un peu énervé », reconnaît-il, faisant le choix du handball et du poste
d’arrière.
- « Le souci, c’est que quand tu arrêtes de grandir et que la distinction physique commence à se faire vers l’âge
de 16 ans, on te décale à l’aile », rajoute-t-il sans rancœur.
À seize ans, son père décroche un poste d’entraîneur au Club Africain de Tunis et le jeune Miroslav va découvrir
un nouvel environnement.
- « J’ai vécu deux ans à Tunis et c’était une expérience très enrichissante. Le handball tunisien est à un bon
niveau et ils forment de bons jeunes. Et puis se promener en survêtement au mois de janvier, c’est aussi
appréciable ».
De retour à Nancy, Miroslav Rac va d’abord découvrir la N3 à 18 ans, avant de faire quelques piges en D2 lors de sa
deuxième année.
- « À cette époque, le club qui jouait plutôt le milieu de tableau, avait fini premier de la phase aller. Et je
crois que c’est l’année où Dijon est monté en D1, Nancy avait finalement fini 3 e. »
Après cette belle saison, les Lorrains ont rêvé de D1, mais la conclusion heureuse n’est jamais venue, alors que
Rac s’installait tranquillement dans l’équipe première.
- « La super saison réalisée nous avait donné des idées, mais il ne faut pas oublier qu’à Nancy, il y a déjà le
foot, le basket et le volley féminin au plus haut niveau ».
Alors quand au cœur de l’été, il reçoit un coup de fil de Denis Lathoud, à la recherche d’un ailier gauche, il
n’hésite pas longtemps.
- « J’avais joué plein de fois contre Dijon, je savais donc un peu à quoi m’attendre », analyse posément Miroslav
Rac.
- « J’ai trouvé au DBHB un très bon collectif, avec une très bonne ambiance. Les blessures nous ont certes causé
quelques soucis, car elles ont réduit le collectif, mais au final on s’est encore plus serré les coudes. »
La meilleure preuve, le succès convaincant à Valence, après deux revers contre Semur et Istres.
- « On a su les maîtriser dès le début, et bien appliquer les consignes », souligne-t-il.
- « C’est un succès important, avant les deux matches compliqués qui nous restent (Nîmes à domicile et à Vernon).»