L'INTERVIEW |
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- Emile Mansuy-Fèvre: « Je sens bien ce groupe » -
Après six années passées à Nîmes, Emile Mansuy-Fèvre a choisi de venir à Dijon, pour goûter à nouveau à la D1
masculine.
Emile Mansuy-Fèvre, cela fait maintenant trois semaines que vous avez débuté la préparation avec Dijon, quel
bilan en tirez-vous ?
- « C’était une préparation dure et assez dense, même si, nous les gardiens, nous avons un travail un peu
particulier. On a tous bien bossé pendant trois semaines, on est content d’arriver à la période des matches car
c’est quand même pour cela qu’on s’entraîne toute la saison ».
Un mot sur le premier match amical face à Besançon, vendredi…
- « Le résultat est là donc c’est déjà bien pour la confiance. Après c’est le premier match avec des nouveaux
joueurs qu’il faut intégrer, on va tirer quelques enseignements. On ne prend que 23 buts, mais l’opposition
n’était pas extraordinaire non plus. On va monter petit à petit en régime. Ce sera le cas face Créteil
aujourd’hui. Ce sera un bon étalonnage pour nous dans notre préparation ».
Quelles les raisons de votre signature à Dijon ?
- « Elles sont multiples. Jusqu’au 20 mai, je ne pensais même pas partir de Nîmes. Et le 24 ou 25 mai, j’apprends
que finalement il y a un troisième gardien qui va arriver à Nîmes, que je n’ai aucune garantie de jouer et que
la porte est ouverte si je veux partir. Je me suis activé avec mon agent pour trouver la meilleure proposition
possible et c’était Dijon. Il a juste fallu attendre de savoir si l’équipe allait évoluer en D1. J’ai trouvé une
solution de repli, dans une équipe qui est en D1 comme Nîmes. Mais finalement c’est un bon choix ».
Déçu de ne pas avoir été conservé par Nîmes ?
- « Quand même un peu, mais pas amer. Je suis surtout déçu de la période où cela s’est fait car c’est plus
compliqué de trouver quelque chose d’intéressant derrière. C’est pour cette raison que je suis content d’avoir
trouvé Dijon ».
Vous retrouvez une région où vous êtes né ?
- « En effet, je suis né à Chenôve et j’y ai vécu jusqu’à mes quatre ans, mais c’est juste un hasard par rapport
à ma signature. J’ai de la famille ici, cela a facilité mon intégration, disons matérielle. Mais je suis content
de revenir ici car j’ai toujours eu des attaches ».
Vous vivez avec ce groupe depuis trois semaines, qu’en pensez-vous ?
- « Je sens bien ce groupe. J’ai été étonné dans le bon côté des choses quand on a été accueilli par les anciens
qui ont été très sympas dans l’intégration. Ensuite, sur le plan quantitatif, c’est très bien d’être dix-huit à
l’entraînement. Il va falloir récupérer des automatismes, mais si on arrive bien à rouler, on peut faire quelque
chose d’intéressant et emmerder beaucoup d’équipes. Ce qu’on va essayer de faire tout au long de l’année, même
si tout le monde nous condamne déjà la descente. »